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ECHO DE SAINT-PIERRE N° 206 octobre 2008

Les épouses des maréchaux ferrants
     
Suite de l'article de l'echo de septembre dernier, LES MARECHAUX – FERRANTS

Pendant que leurs maris s'occupaient de leur forge, les deux dames Nicolas exerçaient ensemble une activité complémentaire de café, à l'emplacement de l'actuelle pharmacie, en face de l'église, au 30 rue Victor Eusen : " A la descente des voyageurs" (voir photo). La boutique portait ce nom car elle se trouvait entre deux terminus : celui du train électrique faisant la liaison Saint-Pierre/ Le Conquet, et celui du tramway urbain faisant Brest /Saint-Pierre.

   

Puis Yvonne, femme du forgeron Louis Nicolas,
ouvrit un petit café dans la maison formant l’angle au 17 rue Victor Eusen (voir photo). Entre l’atelier de Louis, construit en 1864, et la maison-café, il y eut aussi  une salle de danse à la fin du 19ème siècle. Le café fermera en 1961.





   

Jeanne, femme de Olivier Nicolas, disposant d’une plus grande place, vendait des articles de quincaillerie : récipients divers, petits outils, clous au détail… et proposait une salle assez grande pour des réunions de toutes sortes. Il y avait chez elle une grosse affluence le dimanche midi pour l’achat de bonbons. Une fois par semaine, elle préparait une grande marmite de soupe grâce à des légumes frais venus surtout de Landéda et chacun apportait son récipient .Ces activités se poursuivent par la même famille jusque vers 1960, en y incluant un dépôt de gaz. Puis ce fut un autre café pendant quelques années, avant de laisser place à une pharmacie.
    Les dames Nicolas servaient chacune un repas de midi pour les enfants habitant loin du bourg car un bol de soupe et du pain coûtaient moins cher que la cantine de l’école !

Jean claude Beauvisage.

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